Le 13 septembre marque la Journée internationale du développeur. Une date qui n’est pas choisie au hasard : il s’agit du 256e jour de l’année (256 = 28, un nombre qui fait vibrer tous ceux qui manipulent des octets au quotidien ).

C’est l’occasion parfaite pour mettre en lumière un métier à la fois passionnant, exigeant, en constante mutation… et pour rappeler l’importance de la transmission entre générations de développeurs.

Car si les technologies changent vite, certains conseils restent intemporels. Nous avons demandé : “Si vous étiez DSI, lead dev ou senior en 2025, quel conseil donneriez-vous à un développeur junior ?

” Voici une synthèse des 10 conseils les plus précieux, enrichis de retours terrain et d’anecdotes vécues.

1. Lire plus que tu n’écris

Le conseil du senior : “Comprends avant de produire.”

Un junior a souvent hâte d’écrire du code. Pourtant, une grande partie du métier consiste à lire et comprendre ce qui existe déjà.

Un projet, ce n’est pas une feuille blanche : c’est un héritage de lignes accumulées, de choix techniques passés, de solutions parfois imparfaites.

Anecdote : un développeur débutant a un jour confié qu’il passait 80 % de son temps à lire du code plutôt qu’à en écrire. “Au début, j’étais frustré. Puis j’ai compris que c’était là que j’apprenais le plus.”

2. Sois curieux, mais ne cours pas derrière chaque buzzword

Le conseil du senior : “Les technos passent, les bases restent.”

React, Angular, Vue… puis Svelte, SolidJS et demain d’autres encore. Les frameworks vont et viennent.

Mais les fondamentaux — structures de données, algorithmes, architecture logicielle — restent valables à travers le temps.

 En 2025, on recommande aux juniors de choisir une stack de base solide, puis de rester curieux sans chercher à tout maîtriser. Mieux vaut bien comprendre un langage et un écosystème que de courir derrière chaque nouveauté.

3. Documente ton travail

Le conseil du senior : “La doc, c’est ton meilleur allié invisible.”

La documentation est souvent vue comme une corvée. Pourtant, elle sauve des projets.

Un commentaire pertinent, un README clair, un wiki bien structuré : ce sont ces détails qui permettent à une équipe de gagner du temps, d’éviter des malentendus et de maintenir un projet dans la durée.

Exemple réel : une équipe a pu maintenir pendant plusieurs années un projet complexe grâce à un wiki rédigé avec soin. Sans cette base, la dette technique aurait été insurmontable.

4. Teste ton code

 Le conseil du senior : “Ce n’est pas parce que ça marche chez toi que ça marche en prod.”

La qualité logicielle repose sur les tests : unitaires, d’intégration, end-to-end.

En 2025, la culture du CI/CD (intégration et déploiement continus) est incontournable. Un test qui échoue doit être vu comme un allié, pas comme un obstacle.

Un bug corrigé en amont évite des nuits blanches et des coûts énormes en production.

5. Travaille en équipe

Le conseil du senior : “Le code, c’est collectif.”

Un projet réussi ne dépend pas uniquement de l’intelligence individuelle, mais de la collaboration.

Savoir expliquer une décision technique, écouter un avis contraire, partager ses connaissances : ce sont ces qualités qui transforment un bon développeur en un collègue indispensable.

Le pair programming, les daily stand-ups, les rétrospectives agiles… autant de moments où les soft skills comptent autant que le code.

6. Reste ouvert

 Le conseil du senior : “Les meilleures idées viennent parfois d’ailleurs.”

Le code ne vit pas en vase clos. Les utilisateurs, les métiers, les demandeurs apportent des retours précieux.

Un junior doit apprendre à écouter sans jugement, à valoriser ce qui vient de l’extérieur.

Exemple : une fonction jugée inutile par l’équipe technique s’est révélée essentielle parce qu’elle répondait à une frustration clé des utilisateurs. Sans ce feedback, le projet aurait pris la mauvaise direction.

7. Prends les code reviews comme des opportunités

Le conseil du senior : “Un git blame n’a jamais tué personne .”

La code review est un moment d’apprentissage inestimable.

Elle peut piquer l’ego au début, mais elle permet d’améliorer sa rigueur, son style, sa capacité à travailler en équipe.

Conseil pratique : ne la vois pas comme une critique, mais comme un retour d’expérience condensé.

8. Ne t’attache pas à un framework

Le conseil du senior : “Mieux vaut comprendre la logique que retenir la syntaxe.”

Peu importe que tu sois expert React, Angular ou Vue en 2025 : dans cinq ans, un autre framework aura peut-être pris leur place.

L’essentiel, c’est de maîtriser les concepts sous-jacents : composants, cycle de vie, gestion d’état.

Un développeur qui comprend les bases d’architecture peut changer de framework sans douleur.

9. Prends soin de toi

Le conseil du senior : “Le développement est un marathon, pas un sprint.”

Le cliché du développeur qui code jusqu’à 3h du matin existe encore. Mais la réalité, c’est que la performance se construit dans la durée.

Savoir poser des limites, déconnecter, préserver son énergie : c’est ce qui permet d’avoir une carrière riche et durable.

10. Célèbre tes réussites

Le conseil du senior : “Chaque victoire mérite d’être soulignée.”

Ton premier “Hello World” était un pas énorme.

Ton dernier bug corrigé en prod aussi.

Prends le temps de reconnaître ces moments : ils nourrissent la motivation et renforcent la confiance.

Une carrière, pas une course d’obstacles

Être développeur, c’est apprendre à évoluer dans un monde où tout bouge vite : technologies, attentes des utilisateurs, méthodes de travail.

Mais certains principes restent immuables : la curiosité, la rigueur, l’ouverture, la collaboration, la capacité à durer.

Chez GROUPAGORA ? nous avons la chance d’accompagner chaque jour des juniors qui progressent et des seniors qui transmettent. Seniors qui deviendront les mentors de demain.

Et vous, développeurs confirmés de la communauté :

Quel est LE conseil que vous auriez aimé recevoir à vos débuts ?

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